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Catégorie : Biographie
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Son personnage c’est l’humain
« .La peinture, c'est s'exprimer sans se dévoiler, » L’artiste plasticien, pour autant, n'est pas complètement inconnu en dehors du faubourg Saint-Gilles où il vit.
Deux de ses toiles, "Pensif" et "Tourment", avaient été sélectionnées à la biennale de Chaumont en 2003.
Il a aussi été un membre actif de La Tête de l'art et exposé sur thèmes plusieurs fois dans le fief de l'association, l'espace René-Lemaire.
Les Bourbonnais se souviennent de son exposition personnelle en 2007.
Toute matière apporte sa pierre
Adepte du grand format rectangulaire et de l'encadrement noir réalisé par ses soins, Phriman travaille ses huiles en y adjoignant diverses matières, naturelles, végétales, minérales ou organiques : poils de chien (!), sciure, papiers, cailloux, bois, fils de fer, etc...
S'appuyant sur des supports aussi variés : panneaux isolants, toiles, polystyrène, papier.
Le résultat de cette pratique cherchant à allier art pictural et modelage, et qui tâtonne entre abstrait et figuratif, est (d)étonnant.
En quête de vérité
Subjugué par son "Sanglier", le peintre s'inspire du célèbre Paul Rebeyrolle, décédé il y a peu à quelques encâblures de la Haute-Marne, quand il ne lorgne pas sur l'œuvre de Bacon et, plus près de nous, sur celle de Jean-Yves Texier.
Le sens de la création de Phriman l'amène un jour à construire un retable « En fait, j'ai fait un peu du Jackson Pollock sans le savoir. »
De nombreux portraits servent de fil rouge à partir duquel les expressions sont mises en évidence.
En quête de vérité, l'artiste signe la "Commode à mensonges" dont chaque tiroir ouvert est une victoire.
Rien n'est acquis.
Son portrait rouge sans titre nous invite dans une zone située entre l'être masqué et l'être expressif.
Derrière la patte, tantôt le message existe, tantôt le symbole se révèle comme dans "Prohibé" qui prive l'homme de ses bras.
Dans une autre œuvre, le fil de fer figure un serpent qui représente la parole.
Les apparences sont fortuites.
La toile "Le Lutteur" ne traduit pas le pouvoir ou une quelconque suprématie, mais le combat contre ses propres turpitudes.
Le regard sur soi façonne la relation empathique.
Un beau projet qui n'empêche pas une mise en garde « On est toujours dans le temps des seigneurs « On est encore un peu esclave de quelqu'un d'autre »
Sur le chevalet du Plasticien, "La métamorphose" a cours actuellement.
Cette chrysalide traduit l'impermanence du travail tant les peintures diffèrent de I ‘une à l'autre.
Il y a un style Phriman, même s'il peut paraître déroutant pour certains.
E. P.
Huile sur panneau isorel
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Espace peinture
Espace sculpture
Durant mon parcours de peintre j'ai toujours ressenti en moi cette envie de modeler sur mes toiles ou j'incorporais différentes matières, sable, papier, tissus, poile de chien… enfin bref ! Mêler intimement une matière à une ou plusieurs autres matières, de façon qu'elles forment un mélange homogène avec la peinture à l’huile. Quand l’inspiration était là, je cherchais toujours à créer des effets un peu particuliers, mais je dois reconnaitre que parfois le résultat était décevant. J’ai donc fini par abandonner l’idée du modelage et me remettre à peindre de manière plus conventionnelle. Les années ont passées et comme je suis papi ! Hé…bien il arrivait que je fasse la nounou !! Garder mes petits enfants !! Mes loulous avaient apporté avec eux de la pâte à modeler qui a réveillé en moi cette « ENVIE » enfoui dans mes pensées. Après avoir passé une excellente journée en leurs compagnies «...