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POISSONS. 7. NATURE VIVANTE

POISSONS. 7. Nature vivante. Maquereau

Les palourdes du Grifer (suite)

2. Jadis, la pêche traditionnelle tenait compte du coefficient des marées. Il n’était pas question de s’y rendre pendant la maline – ou forte marée – c’était perdre son temps et l’on préférait attendre « le mort d’eau », mortes-eaux au faible coefficient pour s’assurer d’une bonne pêche.
- Pourquoi ? Demanderez-vous.
- Parce que les gens d’autrefois pêchaient au trou. Aujourd’hui comme hier, l’existence d’une palourde est signalée par la présence d’un trou dans la vase. Or ce trou disparaît lors des fortes marées, ou « maline » Avouons que les palourdes sont capricieuses ou astucieuses. Qui sait ? Elles dévoilent leur existence selon les marées, la nature du terrain, la direction du vent, etc. Pour cette pêche traditionnelle, un long apprentissage est nécessaire… Mais quel art !
Connaissez-vous le Père Berteau de la Fosse ? N’est-ce pas lui au loin sur son parc du Grifer ?
- Mon panier est lourd, j’en ai bien cinq kilos, se dit-il avec satisfaction. Voilà mes efforts bien récompensés et Louisette sera ravie. J’ai gagné ma journée !
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